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Autonomie, souveraineté, sécurité alimentaire ? Que mangerons-nous demain ? Qui le produira? Comment ? Que mettre en action dès aujourd'hui pour aller vers une plus grande sécurité d'approvisionnement alimentaire et soutenir ainsi les producteurs locaux ?

La question de la souveraineté alimentaire est au centre de ce projet*. Ou comment Rochefort peut-il nourrir sa population?
La question est importante car aujourd'hui une grande part de notre alimentation vient de l'extérieur et nous rend fort dépendants. Il s'agit donc, grâce à une enquête de proximité et des journées de rencontre, de faire un état des lieux et de tenter de définir et mettre en route avec les acteurs concernés des pistes d'action pour l'avenir.

* Projet porté par le Centre Culturel de Rochefort, en collaboration avec l'asbl Ecologie au Quotidien, et soutenu par La Ville de Rochefort dans le cadre de la campagne Proximity qui vise à soutenir et renforcer des projets citoyens en faveur de la transition écologique et solidaire.
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Vos avis, vos idées nous intéressent !


Pour en savoir plus...


C'est la capacité d'un territoire à nourrir sa population en assurant la production, la transformation et la distribution sur ce territoire.

Cela inclut :
  • accès aux terres ainsi que la manière dont elles sont gérées afin d'en assurer la pérennité (préservation des sols et de la biodiversité) ;
  • accès à des semences reproductibles (production, échanges) ;
  • production par des pratiques repsectueuses du Vivant + évaluation de celles-ci (entre producteurs, avec des conso, avec une structure publique);
  • des filières de transformation, stockage, conservation ;
  • une logistique de distribution (épiceries, consommateurs, marchés, collectivités, resto,...) ;

La SA doit être réfléchie/intégrée à différents niveaux :
-villages, territoire communale, Famenne, région namuroise, région wallonne,...

La SA ne peut exister que si elle est accessible par et pour tous, comme consommateur et/ou comme acteurs aux autres niveaux (production, transformation,...).

Le système alimentaire actuel  nécessite beaucoup d'énergie fossile, avec une logistique compliquée (beaucoup de transports), une concentration des entreprises, des revenus bas pour les producteurs et un coût global élevé pour la société (coûts cachés des pollutions, gaspillages).De plus, la Wallonie exporte une grande partie de ses productions et en importe pour nourrir sa population .Tout ceci rend l'approvisionnement alimentaire d'autant plus fragile et vulnérable que nous sommes dans un contexte d'instabilité et d'incertitude.
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